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Gra­phisme occulte
« Dans la nuit des temps, un homme hir­sute, cou­vert de peaux de bêtes, achève sur une paroi rocheuse la repré­sen­ta­tion d’un auroch. Le pre­mier acte magique est posé. La magie est née. » Le pre­mier gra­phiste pour­rait bien avoir été un sor­cier, mais à l’heure de la moder­nité, cette genèse occulte a été oubliée. Dans le contexte d’extrême repro­duc­ti­bi­lité tech­nique qui est le nôtre, images et sym­boles sont envi­sa­gés dans un rap­port de consom­ma­tion. Com­ment peut-on renouer avec les ori­gines magiques du gra­phisme et reprendre le pou­voir de nos signes ?

Occult Gra­phics
In the mists of time, a shaggy man, wea­ring beast-skins, finishes the repre­sen­ta­tion of an aurochs on rock. The first magi­cal act is per­for­med. Magic is born.”The first gra­phic desi­gner could have been a wizard but with moder­nity, the occult gene­sis of gra­phic design has been for­got­ten. In these times of extreme repro­du­ci­bi­lity, sym­bols and images are regar­ded as consu­mer objects. How can we go back to the magi­cal ori­gins of gra­phic design and retrieve the power of our sym­bo­lic signs?

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