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La contrainte cor­po­relle

À l’heure d’un monde sans fil, décon­necté des acces­soires contrai­gnants et tou­jours plus avide de liber­tés de mou­ve­ments, se des­sine une quête du contact perdu. Ce der­nier est essen­tiel pour construire ce que je sens de mon corps dans l’interface de la ren­contre avec autrui. Ainsi, la contrainte cor­po­relle serait-elle un moyen d’être plus à l’écoute de soi et de faire émer­ger du bien-être ? L’être enserré pour­rait s’émanciper grâce à la conscien­ti­sa­tion de son corps et de son poten­tiel sen­sa­tion­nel. Les entraves pro­dui­raient des liens au sens propre et figuré. De ce fait, je sou­haite déve­lop­per un dis­po­si­tif qui contraint pour mieux libé­rer.

Body hin­drance
These days, we are sur­roun­ded by a vir­tual world, which encou­rages eager­ness for free­dom of move­ment; the mobi­lity faci­li­ta­ted by tech­no­logy creates a lon­ging for touch. Phy­si­cal contact is essen­tial for connec­ting with the body, even more so when inter­ac­ting with someone else. Thus, could the hin­drance of the body allow more awa­re­ness and peace of mind? When the body is limi­ted, one can be more in touch with the senses, a para­doxi­cal form of free­dom. Limi­ta­tions may pro­duce links, phy­si­cally as well as meta­pho­ri­cally. I intend to deve­lop a system which creates constraints in order to libe­rate the body.

Tuteurs : Vincent GIA­VELLI (Ate­lier), Phi­lippe TOUR­RIOL (Huma­ni­tés).

Par­cours