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0+0 Vers une nou­velle esthé­tique du lan­gage mathé­ma­tique

Algèbre. Le mot vient de l’arabe « al-djabr » qui signi­fie la res­tau­ra­tion de ce qui a été cassé. Tra­di­tion­nel­le­ment, le mot était uti­lisé pour dési­gner la per­sonne capable de res­sou­der les os brisés. L’algèbre est donc la science des frac­tures et de leurs répa­ra­tions. Mon projet est tout d’abord de sou­li­gner ce lien. C’est aussi d’insister sur le mou­ve­ment entre trans­mis­sion et appro­pria­tion du lan­gage mathé­ma­tique qui a tou­jours été très com­plexe et mys­té­rieux pour moi. Fina­le­ment, je veux révé­ler la beauté et la poésie qui s’y cachent, essayer, à tra­vers les mathé­ma­tiques, de créer mon propre lan­gage, de m’exprimer plus faci­le­ment et de réduire les frac­tures.

0+0 Towards a new aes­the­tic of mathe­ma­ti­cal lan­guage

Alge­bra. The word comes from the Arabic «al-djabr» mea­ning to res­tore what has been broken. Tra­di­tio­nally, this word was used to desi­gnate the person who put broken bones back toge­ther. Alge­bra is the­re­fore the science of frac­tures and repairs. My pro­ject aims to enhance this link. It’s also a story of the trans­mis­sion and the appro­pria­tion of mathe­ma­ti­cal lan­guage, which remains very com­pli­ca­ted and mys­te­rious to me. Finally, I want to reveal its under­lying beauty and poetry. Through mathe­ma­tics, I intend to create my own lan­guage, to express myself easily and to mend the exis­ting frac­tures.

Tuteurs : Vincent GIA­VELLI (Ate­lier), Clé­ment BOT­TIER (Ate­lier), Phi­lippe TOUR­RIOL (Huma­ni­tés).

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